Dans ce document, Songa et Ronceray examinent le rôle que la EAC joue dans la gouvernance démocratique, en mettant l'accent sur la manière dont la société civile s'engage avec le bloc et comment cet engagement peut être renforcé, y compris grâce aux technologies numériques. Il complète des études de cas portant sur la CEDEAO et la SADC.

Le document constate que la participation et l'engagement de la société civile dans la EAC sont une priorité régionale élevée sur le papier et sont structurés autour d'un cadre ambitieux, le Cadre de Dialogue Consultatif (CDF). En pratique, il existe des obstacles structurels, tels que des conditions restrictives pour obtenir le statut d'observateur, et l'engagement substantiel des organisations de la société civile tend à se limiter à quelques domaines discrétionnaires. Cela est conforme à la tendance régionale de répression des espaces civiques.

Tant à l'intérieur qu'à l'extérieur de ce cadre formel, en particulier via les instances de coordination et les réseaux régionaux comme le Forum des Organisations de la Société Civile de l'Afrique de l'Est (EACSOF), la société civile parvient à se rassembler et à tirer parti de la marge de manœuvre disponible pour faire progresser l'agenda de la gouvernance. Nous identifions la technologie civique comme une voie clé pour renforcer cet engagement.

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