
La question de la gouvernance dans les pays africains a été mise en évidence par les récents coups d'État militaires et la manipulation constitutionnelle. L'Union africaine (UA) a pour mandat de promouvoir la gouvernance sur le continent, mais l'application des règles n'est pas toujours cohérente. L'UA s'appuie sur des documents juridiques et politiques convenus par les États membres pour établir des cadres normatifs en matière de gouvernance. L'UA rejette les changements anticonstitutionnels de gouvernement et peut imposer des sanctions aux États membres qui enfreignent cette norme, mais de telles mesures ne sont pas toujours prises. Pour comprendre les règles qui façonnent les décisions de l'UA et comment elles sont suivies, il est important de connaître l'instrument le plus important qui définit ce programme de gouvernance continentale, la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance (ACDEG). Cet instrument décrit les principales règles qui s'appliquent aux États et leur responsabilité envers leurs citoyens sur les questions politiques, économiques et sociales liées à la gouvernance. Alors que l'ACDEG aura 15 ans au début de 2022, il est important de comprendre son rôle dans l'agenda de la gouvernance africaine et comment les organisations de la société civile peuvent contribuer à sa réalisation dans la pratique.
Dans ce guide, vous pouvez en apprendre davantage sur la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance (ACDEG). L'ECDPM examine de quoi il s'agit, comment il s'inscrit dans cet agenda de gouvernance africain controversé mais important, et où les organisations de la société civile s'intègrent lorsqu'il s'agit de la réalisation de l'ACDEG dans la pratique.
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